Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

olympie

 

UN PETIT TOUR A OLYMPIE

Le 11 septembre nous quittons Kalamata après avoir fait nos adieux à Annie et Michel qui restent pour hiverner. Il est 11 heures et très vite le ciel se noircit, de vilains nuages.

Le grain attendu s’abat sur nous, faisant notre bonheur car voilà quatre mois que nous n’avons pas vu de pluie et c’est devant les tavernas de Koroni que nous jetterons l’ancre.

Ici dans le Péloponèse, la présence vénitienne et la présence turque sont bien visibles ; la majorité des villages de bord de mer sont fortifiés tantôt par les uns tantôt par les autres et l’on sent le poids de l’histoire planer dans les ruelles et sur les quais des ports.

Scènes de vie tranquille : les petits chemins du village, la terrasse de café où l’on prend le café frappé avec les grecs, les achats de légumes et d’huile au marché, l’intégration dans la vie locale, ça j’aime !  

 L’accès au château par la magnifique porte restaurée surplombant la mer permet dans l’enceinte, de cheminer parmi les petites maisons de bergers, avec leur lopin de terre et leur cour ombragée de vignes ou de figuiers. Plus loin, il faudra traverser le cimetière pour goûter au havre de paix qu’offre le monastère aux allées entretenues, aux petits carrés de gazon, aux magnifiques alignements de cyprès ou de tamaris.

16 milles plus loin mouillage à Porto Longos sur l’île de Nisis Sapientza, à l’extrême sud de ce doigt du Péloponèse, Malgré les 15 nœuds de vent établi au nord ouest le bassin est remarquablement calme et nous assisterons à la promenade paisible de plusieurs familles de mouflons au bord de l’eau, comme si elle venaient nous souhaiter la bien venue.

L’île est désertique, pas une maison, pas de présence humaine hormis les parcs d’une ferme aquacole. Il est même interdit de s’y promener ! Au-dessus de nous les aviateurs militaires grecs s’entrainent à des piqués vertigineux et vrombissants, car l’île d’à côté est leur terrain de jeux réservé.

En face, nous toucherons Méthoni et sa célèbre tour turque que nous visiterons le lendemain. Le village est à l’abri des remparts de l’imposante fortification dont la fonction était de contrôler le trafic maritime en ce coin de méditerranée et l’on imagine vite l’intense activité dans cette ville il y a un millier d’année.

Puis ce sera une visite plus au nord de la baie fermée de Navarin , célèbre pour la bataille navale dite ‘à l’ancre’ qui sera l’acte final des guerres d’indépendance et de réunification de la Grèce en 1827

Le 19/09/10 Visite à Olympie ; depuis le port de Katakolon , où chaque jour des milliers de touristes débarquent des bateaux de croisière, nous prenons le train pour le site historique ; un demie heure de parcours et nous pouvons gouter aux jardins ombragés du site.

Les chiens n’étant pas admis (pas de chance pour le mousse), seule une partie d’entre nous visitera les vestiges d'Olympie, site antique des jeux Olympiques, que les Grecs célébraient tous les quatre ans.

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Olympie se trouve dans une vallée de l'Alide, dans le Péloponnèse occidental, en Grèce, où coule l'Alphée. Dans l'Antiquité, c'était un sanctuaire orné d'édifices associés aux jeux et au culte des dieux et comportant de nombreux trésors de l'art grec : des temples, des monuments, des autels, des théâtres, des statues et des offrandes votives de bronze ou de marbre. L'Altis, ou enceinte sacrée, s'étendait sur 200 m de long et presque 177 m de large. Elle renfermait les principaux monuments de culte et les édifices associés à l'organisation des jeux.
Le temple le plus célèbre était celui de Zeus qui abritait la statue chryséléphantine du père des dieux, œuvre du sculpteur athénien Phidias dans les années 430 av. J.-C. et considérée comme l'une des Sept Merveilles du Monde. Consacré à Héra, l'Héraion, probablement le premier édifice dorique connu, abritait la table sur laquelle on plaçait les couronnes préparées pour les vainqueurs des jeux. Les temples votifs comprenaient une rangée de douze trésors et le Philippéion, un temple circulaire ionique consacré au IVe siècle av. J.-C. par Philippe II, roi de Macédoine, à lui-même. En dehors de l'Altis, à l'est, se trouvaient le stade et l'hippodrome où se déroulaient les épreuves et à l'ouest, la Palestre, ou école de lutte, et le gymnase, où tous les compétiteurs étaient obligés de s'entraîner durant au moins un mois avant les jeux. Les Français commencèrent les fouilles à Olympie en 1829. De 1875 à 1881, des archéologues allemands mirent au jour les plans des édifices ; ceux-ci recommencèrent en 1936, 1952, et en 1960 et 1961. De nombreux objets remarquables furent retrouvés, dont la statue en marbre d'Hermès portant Dionysos enfant (v. 340 av. J.-C.) de Praxitèle.
 
 

Et puis ce sera Killini, à l’entrée du golfe de Patras ; nous quitterons le Péloponèse pour une traversée vers Kéfalonia la grande l’île en mer Ionienne et naviguerons encore 8 jours dans des eaux bien connues

 
 
 
 
 
 
 

 

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