Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

Et voici le Péloponèse

 

ET VOICI PELOPONESE

Soulagés de ne plus avoir le meltem comme adversaire, avec une impression diffuse mais absurde de sécurité parce que l’on côtoie désormais le continent, nous voici à explorer chacun des golfes que forme les célèbres doigts de la Grèce.
 
 
 Le vent se montre docile tous ces jours, nous ferons même un essai de navigation sous spi, la mer n’est pas levée et c’est du plaisir.
 
Nous avons quitté Cythère après une journée et une nuit de repo
s , à l’abri dans une baie bien ouverte aux rafales du vent d’ouest. FORAIN DES MERS aurait pu flâner un peu plus sur les côtes de cette île mais nous avons hâte de toucher le continent.
 
Nous arrivons le 1er septembre à Elafonisos, une île rattachée au continent par un banc de sable ne laissant passer que les petites barques et qui lentement se referme sans que l’Homme y puisse vrai,ment quelque chose.
 
Alors deux bacs assurent la liaison avec les villages de l’île et la province de Laconie.
 
 
 
 
Le matin dans notre mouillage au sud de Cythère, le vent soufflait en rafales à plus de 30 nœuds et la sortie matinale de Cassy fut plus que mouillée. Les oracles de la météo étant la veille favorables, je pris la décision de partir.
En fait ce fut la bonne car dans le passage entre île et continent le vent s’établit durablement à 14 nœuds.
 
 
Au fond du golfe, la chapelle d’Elafonisos fut un amer remarquable car se détachant curieusement, comme flottant sur la mer. Le petit port calculé pour les ferries ne put nous accueillir dans un premier temps.
Visites du village, diner dans la taverna la plus proche et l’on en oublie de faire les quelques courses qui nous manquent.
Nous prendrons donc notre collation matinale après l’ouverture du mini-market et partirons encore plutard, car la chaîne de notre ancre s’étant prise dans celle, énorme, d’un bateau de travail à l’amarre, il faudra user de ruses pour s’en défaire.
 
 Le temps est nuageux, nuages d’orages qui s’amoncellent sur l’est. La mer est plate; le vent assez faible du sud nous forcera à tirer un long bord pour doubler le cap.
Puis se sera une digne droite vers Porto Kayio un mouillage fermé à tous vents au bas du «doigt» du milieu, la Méthanie, aux maisons carrées magnifiquement restaurées avec les pierres des falaises. En plongée autour du bateau, c’est un véritable aquarium naturel qui s’offre aux yeux : fond de roches et herbiers, petits poissons vifs et curieux.
 
 
Nous quitterons porto Kayio deux jours après pour doubler le cap Ak Tainaron, la pointe du Péloponèse.
Un vent sympathique nous emmène vers le nord, vers Kalamata et devant le hameau de Kitries, nous nous arrêterons pour la nuit.
L’endroit est très typique et la promenade dans le village sera fortement appréciée après cette journée de navigation.
 
 
C’est vers midi que nous arrivons dans le marin a de Kalamata. La ville est moderne, reconstruite à l’américaine après le tremblement de terre de 1968.
 
 
Nous y trouverons de quoi refaire les provisions et même quelques achats pour noël. Philippe et Laurence prendrons le bus d’Athènes le mardi matin pour rejoindre leur famille à Rome, puis Bernard, Nathalie et Ludivine nous arriverons vers minuit le jeudi suivant.
 
Auparavant nous aurons la surprise d’accueillir le voilier Anisette en provenance de Crète, ayant traversé trois jours après nous. Des retrouvailles qui donneront lieu à des apéritifs dinatoires, un peu arrosés…
 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE