Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

Corfou
 
CORFOU la belle
 
16 septembre :
 
Après cette belle traversée nous voilà à l’ancre sur cette belle plage d’une petite station touristique du nord de l’île de CORFOU . 3,70m nous séparent du fond de sable de la baie. L’eau a perdu quelques degrés par rapport à celle du Nord de la SICILE mais elle est toujours aussi claire. Les quelques méduses qui flottent au gré des courants sont de formes différentes, trapues, grande comme des assiettes verdâtres et dont les filaments très serrés et très courts inspirent toutes les craintes. La baignade est donc surveillée avant et pendant, dommage.
 La nuit sera un peu agitée par la houle et par le reste de la perturbation qui a secoué tout le bassin méditerranéen pendant huit jours. Cette nuit tombe de plus en plus de bonne heure, nous sommes en septembre, il est vrai et le décalage horaire avec la France est d’une heure.
 
17 septembre :
 
Au petit matin la promenade sous la pluie nous permet de découvrir un petit village qui s’éveille, les touristes anglais avalant le breakfast aux terrasses des quelques petits hôtels pleins de charme. Ce premier contact avec la GRECE n’est pas pour nous déplaire.
La descente vers CORFOU, 4 heures de moteur, dans un temps calme nous a fait longer les côtes albanaises sur plusieurs milles, le détroit au son passage le plus resserré ne mesurant que 1000 m. On ne peut imaginer cette côte verdoyante, où se mêlent toutes sortes d’essences d’arbres, du grenadier à l’if dont le fût se détache des volutes des chênes verts. Heureux ceux qui ont pu construire leur résidence dans de décor. En effet toute cette côte est harmonieusement truffée de jolies maisons et villas dont on se demande comment les propriétaires font pour accéder à leur logis.
Les ‘pilots charts’, qui cartographient les moindres détails des côtes foisonnent de petites anses où l’on peut flâner ou jeter l’ancre. C’est dans celle au doux nom de kalami que nous nous arrêterons pour déjeuner.
Nous avons choisi la marina de GOUVIA un peu au Nord de CORFOU pour faire halte pendant deux jours, le temps de refaire les pleins et visiter la ville byzantine de CORFOU.
 
18 septembre :
 
Poupette dans son sac à dos, nous voilà dans le bus qui nous amènera en centre ville.
 Quelle animation, dans la ville, dans les ruelles des anciens quartiers autour de la forteresse. Mais aussi quel calme, pas d’agitation excessive malgré les nombreux touristes, dont pas mal de français, en cette fin d’été qui comme nous déambulent. Et nous flânâmes dans ce dédale de commerces à touristes, chinant comme jamais.
 Le contact avec les Grecs nous fit découvrir des gens charmants, à l’accueil sincère. Evidemment ne parlant que deux mots de grec, kalimera pour dire bonjour et Enna qui veut dire un, tout se passe en anglais ! Une sacrée révision des connaissances scolaires linguistiques, mais c’est avec plaisir que l’on converse.
 
19 septembre :
 
Il faut partir d’ici pour découvrir encore. Passage au supermarket pour les dernières courses après avoir fait un grand toilettage du bateau et à 14 heures tapantes nous quittons le port ; il s’agit de l’heure grecque soit 1 heure de décalage avec la France! Nous longeons la ville de Corfou et ses deux citadelles et sous voiles prenons le sud comme repère. Arrivée devant Petriti, petit village de pécheurs à l’entrée du canal de LEVKIMINS ;plusieurs voiliers sont au mouillage, essentiellement des britanniques qui ont l’air d’apprécier fortement le pays. Vers 19 heures, quatre grands bateaux de pèche traversent le mouillage pour une nuit de labeur en mer.
 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE