Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

de retour à Kavala

 Nous voici de retour au bateau. Quitté il y a maintenant trois mois, nous le retrouvons toujours accroché à ses pendilles. Le voyage fut long, très long.

 

Qui aurait pensé qu’une panne de voiture sur l’autoroute en Italie puisse nous prolonger le voyage des près de quatre jours.

Ce fut d’abord le ferry pour la Grèce manqué, puis l’avion à Kalamata manqué et reporté de deux jours !

Nous savions que des bateaux amis pourraient être au port. Nous n’avons vu que Jean Claude et Josiane et encore dirai-je croisés. Pourtant j’ai lu sur le blog de Laballade de Mayapi qu’ils étaient arrivés à Kavala à peu près la même semaine. Mais nous n’avons pas vu le bateau !

Un jour de préparation, puis nous voilà partis pour Thassos. Au sud de l’île dans la magnifique crique d’Aliki nous mouillons pour la nuit, rejoint par trois autres bateaux dont l’un dérapa dans la nuit lorsque le vent forcit, nous obligeant à une veille préventive.

Une journée plus tard voici Limnos et son grand port abrité par un magnifique château moyenâgeux, que nous visiterons à la tombée de la nuit.

Septembre est sympa. Les touristes certes sont plus âgés, mais l’atmosphère des villages et des ports dans lesquels nous séjournons est plus détendu trouvons-nous.

Encore une belle traversée d’une journée et nous voici au soleil couchant sur la côte nord de Lesbos dans un des plus beaux endroits que nous ayons pu voir : le village de Molyvos.

Accroché au flanc de montagne et descendant du pied des remparts du château qui garde l’étroit bras de mer entre Turquie et l’île jusqu’ à la mer, de toutes ses ruelles il invite à la visite. Toutes les rues sont couvertes d’une immense tonnelle de glycine de plusieurs centaines de mètres de long, abritant passants et commerçants des ardeurs du soleil. Certes il faut de bonnes jambes pour faire ses courses, mais cela en vaut la peine.

Aux terrasses des cafés, la gente féminine est en nombre. Il est vrai que nous sommes en pleine quinzaine de la femme lesbienne.

Puis se sera Mytilène, une soirée, juste pour couper la route et revoir ces chers coast guards arrogants et agressifs d’il y a 5 ans. Ils le sont moins aujourd'hui. Peut- être ont-ils enfin une véritable occupation avec la prise en charge des migrants qui ont déferlé sur les côtes.

D’ailleurs voit-on ici de là sur les plages caillouteuses encore des amas de gilets de sauvetage abandonnés ceux que les tv du monde entier se sont fait plaisir à montrer, comme si la misère des gens était un spectacle.

Le lendemain nous voici à Plomari, la cité de l’ouzo.

 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE