Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

MILOS

 

Mais où sont donc cachés les bras de la Vénus ?

 

20 juillet :

FORAIN DES MERS se lie par ses amarres au quai d’Adamas, la capitale de l’île de Milos, touristique sans l’être de trop, l’île est très attrayante par la variété des paysages. Surprenant la ville de Plaka surplombant la baie dès l’entrée dans les eaux calmes....

surprenant car reliée par son chemin escarpé à son village de pêcheurs. Blanche aux ruelles si étroites que les voitures n’ont pas accès. Plus loin sur le somment de la crête, les moulins à vent ont été restaurés et transformés en villégiature.

Le tour de l’île en voiture s’effectuera dans la journée. A deux kilomètres, le port de barques de pêche aux garages taillés dans le calcaire, aux maisons les pieds dans l’eau, à la petite chapelle immaculée nous envahi de calme reposant.

Les tamaris apportent un semblant de fraîcheur, il fait déjà plus de 40° avant midi ;les rares maisons , toutes simples, bien souvent composées d’une pièce et d’une terrasse de cannelles ou de vigne abritent des vacanciers en mal de nature et de repos. Nous avions vu de loin cette tache blanche sur la côte, nous étions loin de penser que ce qui paraissait être une falaise aride et déserte cachait tant de secrets et de beauté.

Lou-phoque !!

Plus loin c’est le village de Pollonia à la pointe Est de l’île qui se dévoile. La route goudronnée ne va pas plus loin; pas de parasols sur la plage devant le port de pêche, mais de gros tamaris aux racines courant sur la plage en font office. Dans l’eau, près du bateau revenu de la pêche, joue une loutre ou un phoque, je ne suis pas doué pour faire la différence ! elle fait bien partie du paysage me semble-t-il car mademoiselle ou monsieur y va de ses « lou-phoqueries » devant les touristes et les enfants sans attirer spécialement le regard des grecs.

Au sud nous traverserons les grandes extractions de obsidiennes. D’énormes camions transportent jusqu’au port minéralier le précieux minerai jusqu’aux cargos qui attendent sagement dans cette baie abritée du meltem et ce 24h/24 (c’est marqué sur les panneaux routiers).

La traversée de l’intérieur de Milos vous transporte dans le Moyen Atlas marocain ; micro-cultures de tomates et melons, élevages de moutons et de chèvres sur les terrasses agricoles abandonnées, bordures et murets de pierres blanches, bergeries couvertes de tôles ondulées, terres roussies par le soleil.

La côte sud offre un panorama des plus somptueux. Aux bleus intenses de la mer s’opposent les ocres et les beiges des roches escarpées. Un ou deux hôtels rappellent la civilisation. Les routes ont déjà depuis longtemps céder l’asphalte aux cailloux et à la terre dans ce coin d’Europe si sauvage et pourtant si proche.

Nous n’avons pas trouvé les bras manquants de la célèbre Vénus de Milo ; d’ailleurs peu de gens ici s’en soucient et même les marchands de souvenir n’en font pas commerce. FORAIN DES MERS restera 4 jours a nous attendre, balloté de temps en temps par les vagues de l’hydroglisseur qui relie ce coin charmant au reste du monde.


 

 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE