Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

Prévéza
 
 
Un retour forcé vers le continent.....
 
 
1 octobre
 
Nous voici à la marina Cléopatra à Prévéza. Hasard de la navigation , j’appelle au téléphone Jean François et Martine que nous avons connus à GAIOS et qui ont l’habitude d’hiverner dans cette marina et surprise ils sont dans le chenal à 15 minutes. Nous nous retrouvons avec plaisir . Ils nous feront découvrir les lieux qu’ils affectionnent, nous emmènerons avec leur voiture nous ravitailler. Le dimanche nous les accompagneront faire le tour du golfe d’Amvrakia, visiter Vonista, puis ARTA et quelques églises orthodoxes riches en peintures et icones, le pont du XVII° et enfin le site de la célèbre bataille navale qui donna lieu après la victoire d’Octave à l’édification de Nicopolis citée romaine économique stratégique et culturelle il y a deux mille ans. Avec eux nous découvrirons les tavernas et les spécialités culinaires grecques et quelques expressions de langage.
 
9 octobre
 
Après avoir mis leur Océanis 411 Célébration à terre, Martine et Jean François ont pris la route de Strasbourg. Promis on se reverra l’année prochaine quelque part dans les Cyclades ou en Péloponnèse. FORAIN DES MERS quitte le ponton pour s’engager entre les bouées qui marquent l’entrée du golfe pour une navigation au moteur sans grande difficulté ni attrait. Le golfe s’élargit, fait un coude vers la gauche, livre quelques îles un peu arides. Sur les berges de nombreux parcs à poissons colorent de rouge et de jaune les rives arides par endroit. C’est aussi le rassemblement d’oiseaux de mer qui trouvent là la pitance quotidienne. Nous arrivons à VONISTA. La ville que nous avons traversée le dimanche précédant en voiture nous apparait de la mer comme nichée contre la forteresse vénitienne qui défendit cette région pendant 600 ans. Une dizaine de voiliers sont amarrés protégés par une digue des vents du nord. Cela semble un peu surdimensionné mais plutard nous verrons dans la vitrine d’un photographe comment la mer est capable de se déchainer les jours de tempête, poussant les vagues jusqu’aux premiers étages des hôtels du bord de mer et balayant au passage les terrasses des cafés.
Les anglais sont en majorité les occupants du port ; charmants ils nous préparent les amarres et nous aident à l’accostage. De vrais gens de la mer ! Il est 16 heures et un coup de klaxon nous sort de la torpeur de la sieste. Martine et Jean François en route pour Patras n’ont pu résister à l’envie de nous faire un dernier au revoir, un geste que nous apprécions fortement.
 
10 octobre 
 
C’est décidé, après un rapide tour des lieux, après la sieste quotidienne nous décidons à démonter les planchers fixes pour enfin connaître la partie du circuit d’eau potable qui nous échappaient jusqu’à présent. A part une crasse installée depuis deux décennies, le circuit caché se révèle sans fuite ; une bonne chose mais qui repousse le problème vers notre première conclusion le coupable de tous ces maux est, c’est de plus en plus certain le chauffe-eau. Mais autre résolution d’énigme et combien plus importante, celle de l’entrée d’eau de mer. En voulant purger l’air du circuit des WC arrière je m’aperçois que le tuyau d’évacuation du lavabo à la mer est complètement desserti et se balade librement dans la cloison. Voilà donc pourquoi à la gîte soudainement 40 litres d’eau se sont invités en quelques heures. Il nous restera qu’à vérifier cette affirmation et nous serons définitivement rassurés. 
 

 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE